Aller au contenu principal

Prévisions des récoltes en abricots, pêches, nectarines, pommes et poires sur 2021

Suite à l’épisode de gel du début du mois d’avril, l’ANPP et l’AOP pêches et abricots de France s’expriment sur les pertes importantes estimées sur les cultures de pêches, abricots, nectarines, pommes et poires.

© © JillWellington

Les nuits de gel de la semaine du 5 avril ont eu une incidence sur les cultures d’abricot, des pêches, nectarines, pommes et poires. Les prévisions de récolte en abricots, pêches et nectarines pour 2021 sont inférieures aux apports de 2019 et 2020. En effet, le taux de perte à la récolte est estimé à 60% de la production totale d’abricots en France.

Cette année une production de 370 000 tonnes d’abricots étaient prévues, ainsi la perte est d’environ 222 000 tonnes. Les premiers abricots français ont été récoltés cette semaine. « Suite à cet épisode de froid, le cahier des charges Vergers éco-responsables a été adapté à la situation avec une tolérance sur l’aspect des fruits » informe Bruno Darnaud, Président de l’AOP pêches et abricots de France, lors d’une conférence le 18 mai.

Les pertes à la récolte des pêches et nectarines, moins fragiles au climat que les abricots, sont estimées à 30% avec un déficit plus marqué sur les nectarines que les pêches. L’Association nationale pommes poires (ANPP) et l’Association d’organisation de producteurs (AOP) pêches et abricots de France restes optimistes. « On espère avoir des pêches fraîches dans nos rayons en vergers responsables. On espère que le climat va s’améliorer dans les prochains jours » indique Bruno Darnaud.

Le potentiel de production de poires en France s’élève à 160 000 tonnes et les disponibilités en ces produits diminuent de 20% cette année. Les besoins du marché frais français atteint les 202 000 tonnes. Comme les années précédentes, la poire ne sera pas autosuffisante. Le potentiel de production de la pomme est plus élevé avec 1700 000 tonnes. Malgré la perte à la récolte de 20% de ces fruits, les besoins français de 854 000 tonnes seront couverts.

« Certains producteurs ont tout perdu pendant que certains espèrent une amélioration. A ce stade on travaille sur des hypothèses en attendant de connaitre plus précisément les volumes et la qualité des récoltes, qui ne seront pas habituelles » indique Vincent Guerin, économiste ANPP, dans la même conférence

Les plus lus

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio